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XVème siècle : Présence d’un orgue dès le début, puis d’un second, bâti par Jean du Mex, probablement semblable aux célèbres descriptions du physicien des Ducs de Bourgognes Arnaud Zwolle. Composition en partie identique à celui de Notre-Dame de Dijon. L’instrument dure 100 ans.

XVIème siècle : A la demande d’un chanoine, construction d’un instrument par Guillaume Barjonneaul de la Rochelle. Il dure presque 100 ans. Composition inconnue.

1636-1644 : Jean d’Herville construit un nouvel orgue. 2 claviers et pédalier. 21 jeux dont certains existent toujours.

1644-1753 : Trois facteurs locaux: Noël et Claude Grantin, Jean Treuillot reprennent l’instrument usé à cause des imperfections d’origine. En réutilisant l’ancien buffet auquel il adjoint un positif séparé donnant à l’ensemble la proportion qu’il a encore actuellement, Treuillot met la composition de l’orgue au goût du jour en supprimant les jeux « archaïques ». Un nouveau buffet de positif de dos en chêne et en noyer, avec trois tourelles demi-rondes, est commandé dès le 27 octobre 1687 aux menuisiers Melchior Ducret et Jacques Darlay. L’ensemble de l’instrument est terminé à la fin 1688. Claviers et pédalier. 48 notes. 25 jeux.

1753-1775 : Dès le printemps 1753, Karl Joseph Riepp, qui achevait l’orgue de Dole, avait déposé un devis pour la reconstruction de l’orgue de Notre-Dame. Ce n’est que le 26 octobre 1754, après de nombreuses délibérations, que le chapitre passe marché avec le facteur poour la somme totale de 2000 livres. Aux termes de ce marché, Riepp devait effectuer la réparation des quatre soufflets, construire des sommiers neufs pour le grand orgue, pour le positif, pour la pédale et l’écho et une mécanique neuve. Finalement, Riepp refait à neuf la plupart des jeux ainsi que les quatre claviers et l’orgue coûtera au total 4872 livres. En octobre 1755, Riepp est à Beaune pour le montage et l’harmonie.L’instrument est achevé début décembre 1755. L’instrument possède alors 51 notes, 37 jeux, 4 claviers et pédalier. Tuyaux signés Riepp.

1786-1789 : J. Rabigny et F. Callinet relèvent à plusieurs reprises l’instrument. 39 jeux. Rabigny inscrit son nom sur le buffet.

Révolution : L’instrument est épargné, car utilisé, tout comme l’église, à d’autres fins que le culte. L’organiste titulaire Morisset avait en charge l’entretien de l’instrument, toutefois l’administration municipale fit exécuter en mars 1798, par François Callinet, des travaux plus conséquents nécessités par le délabrement de l’orgue : nettoyage général, redressement des tuyaux de la 1ère octave de Bombarde manuelle, réparation du registre de Bourdon positif et du mécanisme du tambour. Les réunions décadaires succédèrent aux offices religieux etl’usage de l’orgue fut conservé ainsi que la musique.

1864-1866 : Après quelques années de petits entretiens et modifications, l’instrument de Riepp, plus que centenaire, doit être restauré. En 1865, c’est la maison Barker-Verschneider qui accepte l’entretien de l’orgue pour une somme totale de 23 000 francs, Cavaillé-Coll n’ayant pas été retenu. Rajout de deux jeux, mais surtout, mise en place de la « machine Barker ». Ces facteurs conservent une partie des tuyaux de Riepp ainsi que les sommiers. Trois claviers et pédalier. 56 notes. 36 jeux. Travail signé Barker sur certains tuyaux.

1895-1896 : Relevage de l’instrument suite à une restauration de la collégiale.Les travaux sont confiés à Ghys de Dijon pour la somme de 17 000 francs. Suppression du positif de dos, restauration de la machine pneumatique, reprise de certains jeux d’anche.

30 octobre 1944 : Le buffet de l’orgue est classé Monument historique.

1955 : Quelques modifications sont apportées par Merklin& Kuhn, ajout dfun cromorne. Lfinstrument est inauguré par Marcel Dupré. 3 claviers et pédalier. 56 notes. 36 jeux.

20 décembre 1978 : par arrêté, la tuyauterie de Riepp (et éléments antérieurs) est classée Monument historique.

1985-1988 : Le facteur Barthélémy Formentelli (Vérone) reconstruit l’orgue en réutilisant la tyauterie ancienne de Riepp et celle de Barker. Adjonction de nouveaux jeux, reconstruction du positif de dos et du buffet, remise en place originelle des jeux anciens, de la longueur des tuyaux. Tous les tuyaux sont en métal martelé, étain pour les Principaux et les Anches, plomb pour les Bourdons.Les tuyaux de bois sont en chêne.La Trompette de Rabiny de 1786 retrouve sa place au grand orgue.Les tuyaux de Barker sont répartis dans le positif intérieur et le récit. L’orgue est accordé au La 440 au tempérament inégal de ton moyen sensiblement modifié ; les tuyaux anciens ont été presque tous décalés d’un ton pour pouvoir retrouver leur longueur et leur harmonie d’origine. Le nouvel orgue est inauguré le 3 décembre 1988 par Marie-Claire Alain.

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1645 - 1678 : Claude CHARDENET

1694 - 1700 : Chanoine BACHEY

1700 - 1713 : François BEROIN

1713 - 17 ? : Etienne TOURNEUR

17? - 1729 : DANGLEBERT

1730 - 1743 : Edme LAUSSEROIS

1744 - 1782 : GUILLERMIER

1782 - 1842 : Jean MORISSET

1842 - 1868 : Claude-Marie César HUREVILLE

1868 - 1918 : BOIVIN

1918 - 1976 : Jeannne PAGAND

Depuis 1976 Michel TISSIER

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Les_compositions_successives_de_l__orgue_de_la_basilique_de_Beaune.pdf COMPOSITION__couleur_ORGUE_2.pdf